Selon Médiapart, une enquête visant Castex a été stoppée juste après sa nomination à Matignon

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Selon une enquête de Médiapart, une enquête visant Jean Castex a été stoppée le 6 juillet soit trois jours après sa nomination en tant que premier ministre. Des investigations portant sur la gestion de déchets dans la communauté de communes de Conflent-Canigó alors présidée par Jean Castex. Un abandon d’enquête brutal et inexpliqué rapporte une source proche du dossier rapporte Médiapart.

A quelques jours de la rentrée sociale et politique, Médiapart révèle qu’une enquête visant Jean Castex a été stoppée quelque 3 jours après sa nomination en tant que premier ministre. « Entamées en 2019, les investigations portaient sur les conditions d’exploitation de bennes à ordures par des ferrailleurs dans des déchetteries de la communauté de communes Conflent-Canigó, présidée jusqu’à sa nomination à Matignon par Jean Castex, alors maire de Prades », explique le journal Médiapart.

Et l’affaire n’est pas anodine. Toujours selon Médiapart, l’enquête judiciaire ouverte par le parquet de Perpignan vise « plusieurs infractions au code de l’environnement (pollution) et au code du travail (travail illégal) dans l’exploitation de ces bennes dont la gestion a été confiée depuis plusieurs années à deux familles de Prades dans des conditions opaques ». Un premier volet de l’enquête concerne un terrain sur lequel seraient illégalement entreposés des déchets et de la ferraille. Un second volet vise l’exploitation d’une casse à Prades.

Cette gestion a été mis en place au moins depuis 2008, année durant laquelle le nouveau premier ministre Jean Castex a été élue en tant que maire de Prades. Selon les services du premier ministre interrogés par Médiapart, le système mis en place aurait été hérité d’une situation antérieure.

Pour sa défense, Matignon joue la carte de l’ignorance en évoquant, toujours selon Médiapart, une ‘’« décharge sauvage très ancienne », existant « bien avant » l’élection de M. Castex en 2008 et « dont aucun élu ne connaissait l’existence », car « elle était recouverte de végétation ».’’ Des justifications quelques peu bancales mais qui révèlent que l’affaire semble plus qu’embarrassante pour le nouveau premier anciennement président de la communauté de commune.

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