Moment de clash lors du débat à Gréoux-les-Bains. Entre deux questions de collégiens et de maires, une agricultrice et militante écologiste a remis en cause le modèle néolibéral du gouvernement en référence aux militants qui ont été mis en garde à vue après avoir décroché le portrait du président dans la mairie de Beaurecueil. « La répression va-t-elle cesser ? » lance-t-elle. S’adressant à elle, Emmanuel Macron maintient que « chaque fois que quelqu’un a été victime de violences policières, il a pu porter plainte et son dossier a été analysé. Il n’y a pas eu de mort à déplorer du fait de l’intervention des forces de l’ordre, mais il y a eu d’autres bêtises. »
« Ne parlez pas de répression policière dans un état de droit. La liberté de manifester et l’état de droit seront respectés tant que je serai là« , a-t-il dit en haussant le ton. une réponse applaudie par une partie de la salle. « Si vous êtes attaquée un jour, ce que je ne vous souhaite pas, vous ferez appel à nos forces de l’ordre », termine le chef de l’État.