La loi alimentation est en vigueur seulement depuis le 1er février, mais les premiers impacts sur le budget des ménages se font déjà sentir. Le cabinet d’études Nielsen a publié le 13 février une étude qui révèle les hausses de prix moyennes constatées sur les marques fabricants les produits de grande consommation (PGC) entre le 26 janvier et le 9 février.
Premier constatat: si les prix ont augmenté le 1er février, ils ont continué à s’accroître depuis. En effet, l’étude a comparé l’inflation pour le top 100 des références PGC mesurée entre le 26 janvier et le 2 février d’une part, et entre le 26 janvier et le 9 février d’autre part. Du côté des hypermarchés, les prix ont augmenté de +4% en une semaine, et de +4,2% si on prend les deux semaines. L’écart est encore plus frappant si l’on regarde la hausse des prix dans les supermarchés: s’ils ont augmenté de +2,6% la première semaine, l’augmentation en deux semaines passe à +3,1%.
Les statistiques révèlent que les références d’alcools et d’épicerie salée sont celles dont le prix a le plus augmenté. Sur les deux dernières semaines, les prix des alcools ont augmenté de +3,2% et ceux de l’épicerie salée de +2,9%. L’inflation s’est également fait sentir sur les boissons sans alcool (+1,9%), la crémerie (+1,4%), le surgelé sucré (+1,2%) ou les vins (+1,1%). Pas d’augmentation significative sur le surgelé salé (+0,1%), et encore moins sur le frais non laitier dont les prix ont baissé en moyenne de -0,4%.