« La violence de l’Etat, c’est une violence qui est légitime », estime le secrétaire d’Etat.
Laurent Nunez a répondu ce jeudi aux accusations de violences de la police, dirigées depuis plusieurs mois contre les forces de l’ordre. Le secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Intérieur refuse le terme « violences policières » mais lui préfère celui de « violence légale », selon BFMTV.
Pour lui, il est nécessaire de « réfuter ce terme de violences policières, parce qu’il laisse à penser qu’il y a un système organisé qui voudrait que la police soit répressive pour faire taire une contestation », a-t-il déclaré lors de son interview sur BFMTV. « Les policiers, évidemment, ne sont pas violents. La violence de l’Etat, c’est une violence qui est légitime, c’est-à-dire qu’elle est très encadrée. (…) C’est ce qu’on appelle la violence légale », a poursuivi l’ancien patron de la DGSI.
Des « fautes » qui « peuvent arriver »
Interrogé sur la mort de Cédric Chouviat d’une fracture du larynx lors d’une interpellation, Laurent Nunez reconnaît que la réponse doit toujours être « proportionnée ». « Quand il y a des fautes, comme cela peut arriver, il y a bien évidemment le plus souvent saisine de l’autorité judiciaire ou il peut y avoir des sanctions administratives », a-t-il précisé.