Comme d’habitude, les chiffres officiels sont minorés.
39 300 manifestants avaient été recensés en France en fin de journée, dont 4 000 à Paris.
On multiplie par 2 ou par 3 pour avoir une idée de la réalité… On peut donc déduire de ces chiffres qu’il y avait encore entre 100 et 120 000 Gilets jaunes.
Or, si on se souvient, pour l’acte II, le 24 novembre, le syndicat des policiers en colère avait révélé que, contrairement à ce que disait Castaner qui en annonçait 100 000, plus de 800 000 Gilets jaunes avaient manifesté.
Que 4 mois après, malgré les violences policières, les blessés graves, les canons à eau, les Flash-Ball et autres grenades de désencerclement, malgré le vent, la pluie, le froid, malgré l’infiltration des gauchistes, des islamos, malgré l’enfumage du Grand débat auquel certains ont cru, on ait encore plus de 100 000 manifestants dans la rue, c’est un avertissement dont Macron devrait mesurer l’importance.
C’est énorme.
Et nul, à l’heure actuelle ne peut savoir comment tout cela finira.
Sur les ronds-points, les Gilets Jaunes historiques sont à cent mille lieues de ces manigances.
Ils ne veulent plus de taxes, plus d’augmentation d’impôts, ils ne veulent plus de Macron.
Et la situation semble paradoxalement s’assainir puisque, ici ou là, les groupes sur les ronds-points explosent, les gauchos d’un côté, les GJ de l’autre…
Le ménage se fait, en douceur ou pas.
Les GJ ne cèdent pas, n’oublient pas. Macron, prends garde à toi !
À suivre…